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Photo du rédacteurFayt Béatrice

La leçon du changement

Dernière mise à jour : 27 févr. 2022

20-2021


Romains 2 1-11

Tu es donc inexcusable, toi qui juges, qui que tu sois ; en jugeant l’autre, en effet, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu pratiques les mêmes choses. Or nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui pratiquent de telles choses est conforme à la vérité. Comptes-tu donc, toi qui juges ceux qui pratiquent de telles choses et qui les fais toi-même, échapper au jugement de Dieu ? Ou bien méprises-tu la richesse de sa bonté, de sa tolérance et de sa patience, faute de reconnaître que la bonté de Dieu doit te conduire à un changement radical ? Par ton obstination, parce que ton cœur se refuse à changer radicalement, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres : vie éternelle à ceux qui, par leur persévérance dans une œuvre bonne, cherchent la gloire, l’honneur et l’impérissable ; colère et fureur à ceux qui, par ambition personnelle, sont réfractaires à la vérité et se laissent persuader par l’injustice. Détresse et angoisse pour tout homme qui produit le mal, pour le Juif d’abord, mais aussi pour le Grec ! Gloire, honneur et paix pour quiconque œuvre au bien, pour le Juif d’abord, mais aussi pour le Grec ! Car il n’y a pas de partialité chez Dieu.

 


Premièrement, si nous sommes inexcusables, c’est bien parce nous pratiquons exactement les mêmes choses que les autres que nous condamnons. Cela revient souvent à cause de « notre vieille nature » qui cohabite avec notre « nouvelle homme » intérieur. Il faut donc « briser » cette vielle nature qui nous pousse à faire le mal, pour que le « nouvel homme » (pour les deux sexes évidemment) étende toute sa présence en nous (Eph.4.24) au point ou ce qui nous « revêtit » n’est plus l’ancienne nature avec ses tares et ses vices (qui sont décrit plus haut dans Romains 1.18-32, mais bien plutôt une nouvelle nature qui n’appartient qu’à ceux et celles « pour qui le royaume de Dieu a été préparé depuis la fondation du monde » (Mat25.34). Ce brisement passe par la repentance (même quotidienne) et l’abandon de réflexes anciens qu’ils soient dû à la souffrance, à des traumatismes, à la culture, la famille ou à notre propre égoïsme ou égocentrisme.


Lorsque nous abandonnons cette vielle nature, nous devons pour commencer, nous abandonner nous-même à Dieu en Lui prouvant que tout ce qui faisait notre « moi » n’a pas plus d’importance que Lui ! Et à la place de « l’égocentrisme » cela devient du « christocentrisme ». Bien, c’est facile à écrire, mais pas toujours facile à faire ! Il m’est arrivé à un moment de ma vie de développer une attitude néfaste ou je devais constamment m’auto dénigrer et me rabaisser comme un signe extérieur d’humilité, alors qu’à l’intérieur j’étais en colère et rebelle (merci Seigneur pour le travail que tu as accompli en moi !) Le premier pas pour me « libérer » fut d’abord de reconnaitre ce qu’il y avait de mauvais dans cette attitude. Le seigneur m’a doucement (et parfois plus rudement ) montré ce qui n’allait pas et lorsque j’ai reconnu ma faute, je me suis mise à genoux pour le prier de changer ceci en moi, car moi, je n’en étais pas capable ! Aujourd’hui encore parfois certains mécanismes veulent se remettre en marche, mais moi je veux bien plus que Jésus me revête de Sa nature ! Alors, après des luttes de moins en moins fortes (je vous assure que « l’homme intérieur » peut-être brisé!) cette partie de cet ancien fonctionnement s’éloigne, mais Oh! Combien il reste de travail pour que nous soyons prêts pour Son royaume !


Ce qui obstrue la route et empêche le changement en nous, c’est l’entêtement à revendiquer « le droit de… » Dans le verset 4, Paul relève que c’est à cause de notre refus de « changer radicalement » et donc au bout du compte au lieu d’amasser le « bon trésor » (Mat12.35 ; Lc6.45) nous amassons aussi un trésor, mais de colère ! Voyez que le mot employé est « un trésor », c’est donc quelque chose de caché et de coûteux !


Maintenant, toujours au même verset, l’apôtre nous rappelle de ne pas « mépriser » la bonté, la tolérance et la patience de notre Dieu, qui peuvent nous conduire à ce changement « radical », Alléluia ! Merci Seigneur !


Il y a donc la possibilité pour celui et celle qui le veulent vraiment d’être transformé, changé et de laisser à l’homme intérieur la place qui lui est due. Ce changement se fait en prenant le dessus avec violence contre nous-même (Mat11.12) mais par la bonté, la tolérance et la patience du Seigneur, car Il est assez grand et merveilleux, assez fidèle à Sa Parole, assez puissant et souverain que pour changer notre mauvaise nature en une nature à Son image ; Bonne, tolérante et patiente envers les autres, comme Lui-même l’est envers nous…


Peut-être as-tu toutes sortes de défis aujourd’hui que personne ne connais à part toi, mais maintenant tu le sais, c’est en reconnaissant le problème et en demandant à celui qui peut TOUT changer de venir à ton secours que s’opérera la transformation ; je prie pour que si tu le désires, Il puisse agir au travers de ce message, dans ce moment pour te transformer de gloire en gloire et de victoire en victoire, afin que toi aussi tu puisses à ton tour transformer la vie des autres, dans le Nom puissant de Jésus-Christ !

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