En romains 6.18, il est écrit que nous sommes esclaves de la justice, mais savons réellement ce que cela implique ? (Voir le contexte Romains 6.1-23)
Tout d’abord qu’est-ce que la « justice » selon le monde ? Dans le dictionnaire Larousse on peut y lire; « Principe moral qui exige le respect du droit et de l'équité : Faire régner la justice ». Ses synonymes sont le droit - la légalité - la loi. Selon le point de vue « littéraire, c’est l’autorité, la domination sur quelqu'un : Dicter sa loi aux autres ». C’est aussi des « règles de conduite, des conventions établies par les membres d'un groupe, par la morale ou la vie sociale ».
Au niveau biblique on retrouve ces mêmes éléments qui définissent le dikaïosunè, dikaïos (en grec), la « justice de Dieu ». Le principe moral abordé se retrouve face à la Sainteté de Dieu, et c’est la Sainteté de Dieu qui régit justement ce principe face à l’homme, pécheur, mais pourvu d’une conscience et de son libre arbitre. Ce principe du « droit » et « d’équité » est donné pour tous avec impartialité (Jb34.18-19), c’est un ordre inviolable selon Dieu. Cette justice se manifeste selon un ordre naturel aussi; ce que tu sèmes (de bien ou de mal) tu le récoltes, ici dans ce monde, ou prochainement dans le ciel (Lc16.19-31) qui que tu sois (Je17.10; 32.19; Ap20.12-13; 22.12, etc.) Dans l’aspect biblique, versus l’aspect séculier de la justice, on peut voir que « faire régner la justice » et « avoir l’autorité et la domination sur quelqu’un, dicter sa loi aux autres » c’est le faire avec bienveillance et miséricorde (Jc5.11), comme Dieu le fait avec nous.
Si nous sommes appelés « justice de Dieu » ou « esclave de la justice », c’est évidemment que TOUS les principes cités plus haut, sont respectés et que notre position et l’autorité que nous avons reçu en Christ sont utilisés avec la ferme intention de LA faire respecter! Pour la faire respecter, nous ne sommes pas nous-mêmes « oublieux » de Ses lois, mais les pratiquons (Deut12.18; 2 Chr19.7; Ps146.7-9; Ac10.34-35; Pro11.1, etc.)
Cette justice s’inscrit aussi conformément à la loi, mais celle-ci étant accomplie par Christ et Christ habitant nos cœurs, elle y est « gravée » en nous, comme étant notre nouvelle identité en Jésus; Christ étant notre justice (1Co1.30), notre « tendance » est celle de l’Esprit (Rm8.1-9). Nous n’accomplissons plus la loi, mais la TRANSCENDONS, comme Christ l’a fait par le sacrifice ultime de Sa vie! Cette loi est inscrite dans nos cœurs, la Bible dit que celui-celle qui n’est pas né(e) de l’Esprit ne lui appartient pas (Rm8.10).
Ainsi, ce qui est des dix commandements est résumé dans un seul commandement « Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur; et: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là… » (Deut6.5; Mat22.37; Mc12.30; Lc10.27), englobe tous les éléments de la justice de Dieu; L’ordre donné et ordonné par Dieu, de l’aimer totalement (âme, cœur et pensée) et sans condition est accepté librement par l’homme en Lui obéissant. La position d’autorité acquise dans cette obéissance qui mène à l’équité et au respect du droit de « l’autre » en les considérant comme nous-même, dévoile en nous ce cœur « juste », cette « justice » de Dieu.
Il faut savoir, qu’il nous est impossible d’obtenir CETTE justice par nous-même ou nos propres efforts, car elle ne vient pas de ce monde, mais est provient du « Royaume de Dieu » (Mt6.33). Les lois de Dieu sont les siennes, non pas les lois des hommes (sans Dieu). Puisque le monde est régi par le péché, il ne peut non plus lui obéir et c’est bien là, la grande différence entre la définition du terme de justice (selon la conception séculière) et la justice biblique. Ce monde, aussi juste qu’il essaierait de l’être, ne peut y arriver; de là tous les scandales des gouvernements, des dirigeants, de la justice, des églises (charnelles) …
L’exemple est aussi donné par les pharisiens qui malgré leur extrême obéissance à la loi, n’y répondaient pas. La Bible dit d’ailleurs, qu’il n’y a pas un seul juste (Rm3.10; Mt12.18), mais le Christ devenant « justice pour nous » et étant d’ailleurs déclaré comme Le seul Juste (1Pi3.18; 1Jn1.9; Jc5.6), nous a fait devenir « justice » pour le monde (Jer23.5-6; 33.16; 1Co1.30; Rm1.17; 2Co5.21; Mt12.18). Les pharisiens qui ont méconnu cette « justice » en établissant LA LEUR, ne sont pas soumis à Dieu et sont passés à côté (Rm10.1-4). Maintenant à la lumière de ce que nous venons de voir et si vous allez voir dans la page (ou le site Internet dans « La leçon du doulos » ou de l’esclave; https://www.lalecondelorchidee.com/post/la-leçon-du-doulos-ou-de-l-esclave ) vous comprendrez ce qu’implique être « un ESCLAVE DE LA JUSTICE ».
L’esclave dont parle Romains 6.18, est celui qui a abandonné « ses propres droits » pour les « droits » de Son Dieu; il ne vit plus pour lui-même. Il ne cherche plus sa propre justice, mais celle de Dieu. Lorsqu’il est dépouillé, meurtri, abandonné, il cherche Dieu, et espère en Sa justice; non pour le mal de l’autre, mais pour son bien, en espérant toujours que l’âme de son ennemi ira au ciel (Lc23.24) « Père, pardonne-leur... » Un pardon incompréhensible dans ce monde ! Le chrétien, lorsqu’il voit quelqu’un être dépouillé, meurtri, abandonné, cherche à le défendre (La justice sociale). Une justice incompréhensible dans ce monde, qui pourtant en connait les termes!
L’esclave ne s’appartient plus, mais il a UN SEUL maître, il ne dépend plus, ni de ses propres lois qui habitaient antérieurement son cœur, mais dépend de La Loi de Son Dieu; « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu … » L’esclave de la justice, ne pratique plus SA PROPRE JUSTICE, mais en toutes circonstances, suit La JUSTICE DE DIEU, même si celle-ci est opposée au monde qui l’environne ou à ses propres désirs. La JUSTICE DE DIEU est aussi respectueuse des autorités instituées, des plus faibles, des opprimés, des pauvres, des veufs-ves… (Rm13.1-2; Lc14.13-14; Mat25.40; Ph2.4; 1Tm5.8; Prov21.13; Gal2.10; Jc2.14-17; 1Co13.1-2, etc.) Finalement, être esclave de la justice de Dieu, permet d’être sanctifié et amène à la consécration totale. Il n’y a donc, aucun moyen d’être sanctifié ou consacré à Dieu, sans être esclave de Sa Justice (Rm6.23) et sans être consacré et sanctifié, IL N’Y PAS MOYEN D’OBTENIR LA VIE ÉTERNELLE !
PRIONS : Seigneur je viens devant Toi, afin que Tu places en moi TA justice; Viens habiter mon cœur ! Viens prendre toute la place ! Je vois Seigneur que parfois encore je recherche ma propre justice, comme tous les hommes, mais Seigneur, Tu nous invites plutôt à prier pour ceux-là (Mt5.44)! Viens me changer, viens mettre Ta Loi gravée dans mon cœur, viens m’aider à y répondre et pardonne-moi toutes les fois, ou j’ai cherché à obtenir ma propre justice ! Viens aussi me donner le discernement afin que je voie, lorsque tu désires que je me lève pour me battre, ou le temps où tu veux que j’attende que Tu agisses ! Donne-moi cette intelligence. Je veux être Ton « doulos », ton esclave, et je veux être « esclave de TA justice », je ne veux plus écouter mes désirs, mes lois ! Aujourd’hui, Seigneur, je place ma vie, mon âme, mes pensées et mon cœur dans Tes mains, au Nom de jésus ! je prie aussi pour que toutes les églises et tous-tes les chrétiens-nes puissent saisir L’IMPORTANCE D’ÊTRE ESCLAVE DE TA JUSTICE et de l’accepter !
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