21-2021
J’ai rêvé que l’Église était un lieu sécuritaire, qu’elle faisait en sorte que tous voient qui est Jésus au lieu des scandales qui peuvent s’y établir. J’ai rêvé, qui n’y avait pas de racisme sous quelques formes que ce soit parce qu’au lieu de voir des « couleurs » on était capable de voir des gens, des âmes et des cœurs. J’ai rêvé, que le peuple de Dieu, tandis que le monde dormait, lui se réveillait, pensait et pansait les autres, en se donnant comme un sacrifice vivant, à l’instar de Jésus qui s’est sacrifié pour nous.
J’ai rêvé qu’au lieu de se regarder le nombril pour voir qui était « la meilleure » l’Église posait son regard sur le monde et brandissait son Étendard, celui du Christ afin que quiconque croit ait la vie éternelle. J’ai rêvé que L’église ne voulait plus de débat stérile, mais communiquait l’amour de Jésus pour tous, j’ai rêvé que tous étaient bienvenus et que tous pouvaient prendre part à Son œuvre, selon les talents que Dieu lui avait donné, au lieu de travailler aux œuvres stériles de l’orgueil et du refus de l’unité. J’ai rêvé que dans l’Église nous nous pardonnions les uns, les autres au lieu de se jeter les uns, les autres.
J’ai rêvé qu’enfin l’Église avait compris le mot « uni-té » et non pas « uni-quement moi ». J’ai rêvé que les femmes et les enfants étaient les bienvenus et que ce racisme-là, était aussi anéanti, que l’Église comprenait combien ils comptaient tout autant que les hommes et qu’ils (elles) pouvaient faire la différence pour la moisson. J’ai rêvé qu’au lieu de vouloir avoir raison, l’Église abandonnait ces vaines disputes pour se concentrer sur ce qui était nécessaire. J’ai rêvé qu’enfin tous brandissaient la Parole dans l’amour et avait compris, que du début jusqu’à la fin de la Bible, Notre Seigneur nous montre que la voie par excellence est celle de l’amour et qu’en rabaissant les autres ou en se croyant supérieur nous allons à l’encontre de cet amour prêché. J’ai rêvé que l’unité était un vrai mot pour l’Église, et qu’avant qu’elle écarte les autres dans ses plans, elle pense au mal et aux afflictions qu’elle occasionne du haut de « sa grandeur ».
J’ai rêvé que l’Église abandonnait son pouvoir pour le remettre entre les mains du Seigneur. J’ai rêvé qu’elle était enfin libre, parce qu’elle n’avait plus peur, car elle était prête à aller jusqu’au bout. J’ai rêvé que l’Église abandonnait ses dénominations, mais qu'alors elle n’avait jamais été aussi unie qu’à ce moment, parce-que le cœur de l’Église était soumis à l’amour et l’Esprit de Dieu et que donc, elle voyait enfin claire dans les plans du diable qui condamne chacun par son entremise, qui justifie son arrogance par son orgueil, enfin elle voyait claire, elle n’était plus aveuglée. J’ai rêvé que l’Église servait le Seigneur et son Royaume parce qu’elle avait enfin tout abandonné; ses péchés, ses penchants, sa folie, son arrogance, son orgueil, sa méchanceté pour enfin représenter ce que Jésus voulait depuis toujours qu’elle représente; l’amour, par le sacrifice vivant sur la croix et la vision de l’unité par l'exemple d'un Dieu Trinitaire. J’ai rêvé qu’un jour l’Église imparfaite, devenait l’épouse parfaite de Dieu, Cette Église c'est moi, c'est toi... Ce temps arrive, je l’ai rêvé…
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